Isobel COMHGHÁN ◄► FICHE TERMINÉE. (enfin)

«Les hommes sont ingrats, méchants, menteurs, jaloux : le crime est dans plusieurs, la vanité dans tous.» Victor Hugo ; Les rayons et les ombres, Sagesse (1840)


L’Irlande Là où tout commence, là où Isobel a vu le jour, c’est ici que son histoire commence, une famille banale, une vie banale, c’est ce qu’elle avait. Ces moments de bonheurs, ces moments de tristesses, parfois il y avait de la chance et parfois non.
Sa mère était une avocate, son père tenait un bar. Une fille unique et un lapin. C’était le résumé de sa vie. Les ennuis, les petits problèmes de la vie n’étaient pas encore là, elle était dans son petit monde bien tranquille, elle vivait sa vie de petite fille bien sagement en aillant conscience des problèmes dans le monde, des problèmes que le monde connaissait entre les humains et les Enigmas, sa mère aidant toutes les personnes, elle ne voyait donc pas où était le problème.  Elle était juste jeune et insouciante ne se préoccupant pas du reste jusqu’au jour où elle commença l’école « primaire ». Les amis, les ennemis, les coloriages, la lecture, l’écriture, tout ceci, un nouveau monde qui lui était inconnu, mais elle s’y plaisait bien, elle avait des amis, deux trois garçons, deux trois filles, enfin bref elle avait une vie tranquille avec ses petits problèmes bien entendu,  elle n’avait pas une vie cent pour cent heureuse, mais elle ne se plaignait pas des choses qui lui arrivait, elle surmontant les petites épreuves comme le fait qu’elle avait des difficultés à lire au début, des mots faciles elle n’arrivait pas à les lire, elle bégayait, mais c’est un problème auquel on pouvait remédier selon ses professeurs. Ce qu’elle fit bien entendu, ne voulant pas qu’on se moque d’elle, car elle ne savait pas « parler » comme il faut. Les apparences sont souvent trompeuses, on pense que la vie est simple, que les enfants se charrient plus sur le physique et sur les jouets que chacun a, mais il y a aussi les petites moqueries de la vie de tous les jours comme quand une personne n’arrive pas à lire sans buter sur les mots.
Mais à part ce petit souci la vie d’Isobel fut assez tranquille.


C’est quand elle arriva au collège que les choses prièrent une tournure plutôt déplaisante, au début ce n’était pas grand-chose, c’était juste une histoire qu’elle ne voulait pas se mêler aux autres, à ceux qui faisaient n’importe quoi en cours, en suite le refus de payer pour aller aux toilettes trouvant ça idiot, puis le fait qu’elle ne mangeait pas avec les autres, elle se mettait à part, sa classe n’était pas la plus terrible, ça serait un cliché de dire la chose, mais sa classe en question en tenait une bonne couche si on peut dire ça comme ça. Des moqueries firent leur apparition. Au début c’était qu’elle avait avait la peste, le sida, enfin bref toutes les maladies imaginables et les maladies contagieuses, mais elle s’en fichait. Elle avait son petit groupe d’amis, elle s’en sortait. Après tout il y avait toujours pire et de toute façon ce n’était pas bien important.
Mais ce fut quand les gestes firent leur apparition que ça se gâtait. Les adolescents... ils sont cruels entre eux. Ce n’était pas qu’Isobel qui était touchée, c’était tout un groupe. Ceux qui ne foutaient pas le bordel. Ceux qui étaient sages et qui écoutaient en classe pour réellement réussir. Les affaires qui disparaissent, les affaires qui sont jetés, on enferme les gens dans les toilettes, on balance des trucs par-dessus les toilettes, enfin tout ce qu’un adolescent peut imaginer. Les exclusions se sont fait sentir, les punitions aussi, les parents qui allaient voir les autres parents. La mère d’Isobel qui sortait les textes de la loi oubliant parfois que ce n’était que des enfants par moment, mais qui voulait juste protéger sa fille. C’était assez compliqué ses années de collèges, mais elle a survécu. Ce n’était pas si grave, elle avait ses notes, sa famille, ses amis, la science.


Nous pouvons dire ce que nous voulons, mais généralement les clichés sont un peu la vérité pour certaine personne. Isobel n’était pas particulièrement complexée par son corps ou encore intimidée par ce que les autres lui faisaient subir. Après tout elle savait que dans ce genre de moment il y aura toujours un retournement de situation, ce n’était pas comme si elle était malheureuse. Les accidents aussi ça arrive, les petites maladresses de la vie de tous les jours, les nombreuses cicatrices d’Isobel viennent de là. Des maladresses de la vie quotidienne. C’est arrivé tout bêtement, alors qu’elle rangeait les verres, étant petite de taille, elle était montée sur une chaise pour atteindre le placard, mais Isobel était d’une maladresse peu commune, quelques verres lui avaient échappé des mains, elle avait voulu ramasser tout ça avant que quelqu’un ne se blesse, cependant ce ne sont pas ses parents qui ont été blessés ce jour-là, mais juste elle. Elle avait glissé malencontreusement sur un des bouts de verre qui trainait sur le sol, elle tomba tête la première (façon de parler), tombant sur le ventre, ce jour-là elle finit à l’hôpital, des points de sutures sur les jambes, sur le ventre et sous son pied. Même après ça, elle se fichait bien de ce que les autres pensaient d’elle.

On aura beau dire qu’elle n’a pas de chance, elle n’y croit pas. Ce qui arrive doit arriver et ce bien entendu ce qui arriva par la suite pour elle ce n’était qu’une petite suite logique de ce qui devait arriver.  Cette histoire se passe, alors qu’elle est en seconde année de lycée, son job étudiant était de travailler dans une station-service, rien de bien compliqué, quelque chose d’assez simple pour elle, ils passaient leur temps à rappeler les règles à suivre pour mettre l’essence, ne pas fumer, ne pas avoir de téléphone, couper le moteur de la voiture, éviter tout danger en gros. Des règles simples, mais qui ne sont pas tout le temps appliquées, mais on ne suit jamais les règles, c’est un fait. Il y a toujours quelqu’un qui ne les suit pas. Quand on ne suit pas les règles de sécurité ça amène forcément des problèmes et ce jour-là les problèmes sont arrivés. Un simple oubli, l’oubli de couper le moteur, puis une explosion.
Des morts, des blessés, des cicatrices et des brûlures, les conséquences étaient terribles. Elle en ressortit avec une brûlure dans le dos, pendant un certain temps elle resta à l’hôpital. C’est à ce moment qu’elle commença à se cacher sous des vêtements amples.

Elle termina ses années de lycée, elle devait chercher une autre école maintenant savoir ce qu’elle allait faire pour l’avenir, cependant c’est en même temps que cette décision devait être prise que sa mère fut mutée dans un autre cabinet d’avocat qui allait ouvrir aux Îles Caraïbes, un déménagement soudain qui allait beaucoup la changer de son pays d’origine qu’était l’Irlande. Le climat, la nourriture, sans doute les expressions aussi, ça allait vraiment tout changer, mais partir ailleurs ne la dérangeait pas, c’était une nouvelle aventure qu’elle voulait bien vivre.



Une arrivée dans un nouvel univers, un endroit qu’elle ne connaissait pas, avoir une vie loin des amis qu’elle s’était fait, loin de sa maison d’enfance, quelque chose de nouveau. En plus du fait que sa mère avait son cabinet, son père avait trouvé un bar où travaillé, Isobel avait quant à elle trouvé son école. Elle avait lu la brochure, les egnimas et les humains étaient mélangés, ils allaient vivre en communauté, elle appréciait bien la chose. C’était un tout autre monde pour elle et ça lui plaisait vraiment. Cela fait donc maintenant bientôt trois ans qu’elle est dans cette académie passant en troisième année. Ayant ses parents sur l’Île elle dort chez elle ne restant donc pas sur le campus, elle s’est adaptée assez facilement aux règles de l’académie et elle vit sa vie et surtout elle étudie beaucoup pour réaliser son rêve de devenir scientifique.